HANAE MORI
Influences from East and West, Japanese tradition meets Haute Couture... these are the words to describe the Hanae Mori Style.
Shimmering dresses embroidered with butterflies, kimono jackets decorated with touches of cherry, raspberry or wisteria, patent leather crocodile belts, trouser suits with hologram stripes and sheath dresses with trains... Extremely feminine, magical and enchanting, the Hanae Mori style is second to none.
Trends Hanae Mori
Our products Hanae Mori
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D'une enfance traditionnelle au Japon, aux plus hautes sphères de la couture occidentale
Hanaé Mori est une créatrice bien différente des autres designers de son époque. En effet, rien ne prédestinait cette asiatique, ayant grandi dans un environnement rural, à conquérir les plus hautes sphères de la haute couture européenne et américaine. Hanaé Mori, également surnommée Madame Butterfly, et tout aussi célèbre pour ses vêtements que pour ses parfums. En parallèle, elle est également un symbole : celui d'une femme n'ayant pas accepté le destin que la tradition voulait lui imposer. Hanaé Mori a su se servir de ses influences asiatiques tout en les associant à un savoir-faire occidental et avant-gardiste. Il en résulte une marque élégante, différente et romantique, désormais plébiscité aux quatre coins du globe.
L'enfance d’Hanaé Mori
Une enfance entre tradition et modernité
Hanae Mori, de son nom de jeune fille Hanae Fujii, est née à Shimane, dans la préfecture du sud du Japon, en 1926. Sa mère était femme au foyer, elle éduque seule ses enfants dans la plus pure tradition japonaise, dans un environnement rural très éloigné de ce que l'on imagine du Japon aujourd'hui. Néanmoins, Hanaé Mori a bénéficié d'une double influence, grâce à son père, beaucoup plus avant-gardiste et très cultivé. Chirurgien, il affichait un goût prononcé pour la littérature, la sculpture et la mode. Il avait d'ailleurs parmi ses relations de nombreux tailleurs russes qui l’habillaient. Hanaé Mori se souvient ainsi d'une enfance paisible entre tradition et modernité, au fait des dernières tendances de la mode à Tokyo, tout en habitant en un lieu reculé au cœur d'un petit village.
Un chemin tout tracé qui ne lui plaît guère…
Le père d’Hanaé Mori espérait de sa fille qu'elle soit médecin. Mais Hanaé Mori détestait cela et préférait de très loin le milieu artistique. A l’âge de 11 ans, elle décida donc d'entreprendre des études de littérature japonaise, vouant une véritable passion à l'air Edo. Après l'obtention de son diplôme à l'université chrétienne des femmes de Tokyo, en 1947, Hanaé Mori épousa Ken Mori, cadre dans l'industrie textile. Mais elle était alors déprimée par le rôle qui attendait : celui d'une femme japonaise de l'époque, consistant à rester au foyer pour tenir la maison et élever ses enfants. Déterminer à trouver son propre chemin et à voler de ses propres ailes, Hanaé Mori décida finalement de s'inscrire dans une école de couture et de modélisme.
Le premier magasin d’Hanaé Mori
Un emplacement déterminant
En seulement deux ans, Hanaé Mori acquiert toutes les bases de son futur métier. En 1951, elle ouvre son premier atelier, à Tokyo, juste en face d'un cinéma proposant les derniers films occidentaux. Hanaé Mori ne le sait pas encore mais le choix de cet emplacement déterminera tout son avenir professionnel… Les débuts sont difficiles Hanaé Mori est assez dépensière… Mais un jour, le destin frappe à sa porte : le réalisateur Sotojiro Kuromoto, sortant d'une séance de cinéma, entre dans sa boutique. Il est immédiatement séduit par le travail de la couturière et conclut avec elle un contrat : la conception des costumes pour son prochain film. Cette opportunité inattendue devient le lancement de la carrière d’Hanaé Mori.
Des débuts très prometteurs dans le cinéma
Dans les années qui suivent, Hanaé Mori confectionne des costumes pour des centaines de films. Hanaé Mori collabore régulièrement avec quatre sociétés de production et dessine des costumes traditionnels ou occidentaux pour des films de grands réalisateurs. Ces derniers sont à la recherche d'idées innovantes, ce dont ne manquent pas Hanaé Mori ! Rapidement, la couturière est considérée comme l'une des meilleurs designers de costumes de son pays. En 1960, après plus de 700 créations, elle reçoit le prix du « Japan’s Editor’s Club », ce qui finit d'asseoir sa notoriété.
De New York à l'Europe
L'internationalisation d’Hanaé Mori
Toujours très inspirée, Hanae Mori est réputée pour sa mode brillante faite de couleurs vibrantes et de textiles satinés. Elle offre au monde sa vision à l'aide du Japon, toujours très belle et positive. Après avoir gagné beaucoup d'argent, Hanaé Mori se met à voyager. Fascinée par l'univers de la mode mais aussi celui du spectacle, elle s'envole pour New York. En 1965, elle présente sa première collection à la Fashion-Week new-yorkaise et remporte un franc succès. Cela lui ouvre d'autres voies et Hanaé Mori participe à la conception de nombreux costumes de théâtre. Elle crée, entre autres, les vêtements pour les comédiens de l'opéra Madame Butterfly à La Scala de Milan en 1985, ceux du ballet Cynderella pour l'Opéra de Paris en 1986, ou ceux de l'opéra Electra au Festival de Salzbourg en 1996. N'oubliant guère sa terre d'origine, Hanaé Mori conçoit également des costumes pour le théâtre traditionnel japonais.
La rencontre de Coco Chanel
Hanaé Mori décide également de se rendre à Paris. Toujours assez dépensière, elle n'hésite pas à se vêtir de vêtements Haute Couture et assiste à plusieurs défilés. C'est à cette époque qu'elle rencontre Coco Chanel, encore peu connue au Japon, dans une ambiance assez détendue : « Vous avez de magnifiques cheveux noirs, lui dit Gabrielle Chanel. Il faut que vous portiez de l'orange, comme le soleil ». Mais Hanaé Mori, plus habituée à porter du noir, ne se laisse pas facilement convaincre. Toutes deux tombent d'accord sur un tailleur noir associé à des gants orange. Au-delà de cette simple anecdote, cette rencontre est déterminante pour Hanaé Mori, et donne un élan décisif à sa carrière. Aussitôt, Hanaé Mori décide de s'investir dans le prêt-à-porter. En 1977, Hanaé Mori devient même la plus parisienne des designers asiatiques. Elle est la première couturière asiatique à faire partie de la prestigieuse Chambre syndicale de la couture parisienne, après une admission très sélective.
De la culture japonaise à la mode occidentale
Des influences japonaises très présentes chez Hanaé Mori
Hanaé Mori se distingue des autres designers par sa créativité sans bornes et sa double influence. Elle parvient à faire découvrir au monde occidental la haute couture japonaise. Elle intègre dans ses créations de nombreux symboles de son pays d'origine tels que les fleurs de cerisier, le mont Fuji, le théâtre Kabuki ou la calligraphie japonaise. Bien différente de Kenzo qui jouent clairement la carte du style décalé et de l'avant-garde, Hanaé Mori ne tente pas de briser les codes de la mode occidentale. Elle ne cherche pas un nouveau concept. Elle souhaite simplement contester l'image trop stéréotypée de la femme passive est soumise. Ses choix créatifs reposent sur la simplicité alliée à un savoir-faire traditionnel parfaitement maîtrisé. Son énergie et sa passion la transcende. Hanaé Mori est une véritable icône de sa génération.
Le papillon d’Hanaé Mori
Mais comment parler d’Hanaé Mori sans évoquer le papillon ? Cet insecte a toujours eu une signification particulière aux yeux de la créatrice. La légende raconte qu'un sublime papillon se serait penché sur son berceau lorsqu'elle était petite et que c'est de lui qu'elle aurait obtenu son incroyable beauté. Qui plus est, lorsqu’Hanaé Mori assiste pour la toute première fois à l'opéra Madame Butterfly, au Lincoln Center, à New York, elle s'attendrit sur le triste personnage de cette pièce. De là, elle décide de faire du papillon son emblème et de prendre le pseudonyme de Madame Butterfly.
Les parfums Hanaé Mori
Butterfly, célèbre essence d’Hanaé Mori
En plus de la mode, Hanaé Mori choisit aussi de créer des parfums. À ce jour, elle propose plusieurs fragrances différentes, dont la plus célèbre s'appelle Butterfly. Essence intemporelle de féminité, Butterfly a vu le jour en 1996, faisant flotter dans son sillage une odeur de vanille persistante, combinée à d'autres fleurs rares, des bois plus chaleureux ainsi que des baies sauvages. Il en résulte une richesse enchanteresse trouvant sa source au Japon mais possédant en elle toute l'élégance parisienne. Butterfly matérialise à lui seul tout le style d’Hanaé Mori.
Des fragrances très proches de la nature
De manière générale, Hanaé Mori a toujours été très proche de la nature et cela se ressent pleinement dans ses parfums. Très respectueuse de l'environnement, Hanaé Mori choisit toujours des ingrédients écologiquement responsables, contenus dans des emballages eux aussi écologiques. Pleinement investie dans le devenir de la planète, et dans le respect des populations, Hanaé Mori participe activement à de nombreuses actions caritatives et soutient des initiatives visant à améliorer le niveau de santé à l'échelle planétaire.
Pendant de nombreuses années, l'entreprise Hanaé Mori est restée aux mains de sa famille, en étant d'abord gérée par son mari, jusqu'à sa mort en 1996, et plus tard par son fils aîné Akira. Le prêt-à-porter et les licences Hanaé Mori ont finalement été vendus au groupe britannique d'investissement Rothschild et à la société d'investissement japonaise, Mitsui, en 2001. La division haute couture d’Hanaé Mori, quant à elle, a été cédée un an plus tard, en 2002. Pour autant, la marque portant le nom de cette icône asiatique continue de proposer des collections en parfait accord avec ses valeurs d'antan, essentiellement à Paris.
Histoire d'Hanae Mori
1926 : Hanae Mori est née à Shimane, petite ville provinciale, près de Tokyo. Elévée par sa mère, elle a suivit une éducation traditionnelle japonaise, entouré d'un père cultivé passionné par la littérature, la mode et la sculpture. Son enfance est très vite influencée par le modernisme de son père et la culture traditionnelle japonaise de sa mère.
1940 : Hanae Mori part faire ses études en littérature à la Sorbonne dans le Paris des années folles.
1951 : Influencée par son père passionné de sculpture et de mode, Hanae Mori se lance alors dans des études de design et de couture et ouvre par la suite son premier atelier à Tokyo.
1954 : Elle présente ses premières créations auprès des réalisateurs du cinéma japonais et sera rapidement considérée comme l’une des meilleures designers de costumes.
1960 : Elle reçoit le prix du "Japan's Editor's Club" pour ses 700 créations. Elle devient "avant-gardiste" de la mode. Aux yeux des japonnaises, elle est le symbole de la réussite.
1961 : Fascinée par l’univers de la Haute-Couture, elle part à New York puis Paris. Lors d'une séance d’essayage rue Cambon, elle fait la rencontre de Coco Chanel. Cette rencontre va être déterminante dans la carrière d'Hanae Mori. D'années en années, elle s'investira de plus en plus dans l'univers du prêt à porter et de la Haute-Couture.
1977 : Elle inaugure sa première collection Haute-Couture et rencontre un énorme succès. Forte de sa double culture, Hanae Mori, s'investit avec passion dans son métier. Ses pairs le confirme en l'invitant à devenir membre de la Chambre Syndicale de la Haute Couture Parisienne pour encourager son talent.
Elle fait désormais partie du top 10 des maisons ornées du label Haute Couture, parmis : Torrente, Dior, Chanel, Lacroix, Ungaro, Scherrer, Givenchy, Balmain et Jean Paul Gaultier.
1978 : Pour la première fois un défilé est organisé à New York pour promouvoir la mode au Japon : "The best Six 1979". De nombreux créateurs sont choisis pour participer au défilé : Thierry Mugler pour Paris, Gianni Versace pour Milan, Stephen Burrows pour New-York, Issey Miyake et Hanae Mori pour Tokyo et Jean Muir pour Londres.
1983 : Hanae Mori crée la « Fondation de la Mode ».
Cette fondation a pour principal but de promouvoir tous les créateurs japonais à travers le monde.
La ville de Tokyo reçoit le titre de capitale de la mode.
1989 : Hanae Mori reçoit le prix de « La Croix de Chevalier des Arts et des Lettres » et de la « Légion d’honneur » à Paris.
1992 : Elle ouvre sa première boutique parisienne, place de l'Alma, au coeur du Triangle d'Or,lieu de prédilection de la mode et de l’élégance.
1993 : « Cashmere & Week-end » est sa première ligne de prêt-à-porter qu'elle dédie au cachemire, symbole de luxe, confort et féminité.
1995 : Hanae Mori décide de s'initier dans l'univers des fragrances. Elle créée son premier parfum "Papillon".
La Marque Hanae Mori
Lorsque Hanae Mori voit le jour dans une petite ville du Japon, l'histoire raconte qu'un papillon fabuleux, aux ailes translucides et étincelantes, est venu d'on ne sait où, se poser sur le berceau de la petite fille... pour ne jamais la quitter.
Son papillon, muse insatiable, signe toute ses créations. Il sublime ses robes Haute Couture, s'envole sur ses foulards et virevolte sur ses cravates. Il devient son emblème, son identité ... Son Parfum ...
Le papillon lui ramène à la mémoire les senteurs uniques de cette nature, où elle s'est éveillé : bouquet de fleurs et de feuilles séchées, d'écorces et de baies... Et comme par enchantement, le parfum Hanae Mori naît !
Laisser le prendre son envol et sentez cette fragrance tenace et suave qui, une fois sur votre peau, lui jurera douceur et fidélité !
Un simple clin d'oeil du papillon la poussera à récidiver. Elle crée son parfum homme sans hésiter ! Parfum qu'elle appelle HM tout simplement et pour lequel elle joue la pérennité, en conservant un flacon des plus classiques, pour une fragrance, alliant vanille, ambre et bois de cèdre, incontestablement moderne.
Un simple battement d'aile, et l'histoire renaît. C'est ainsi qu'en hommage à son métier, Hanae Mori crée " Haute Couture ", une fragrance dédiée aux femmes élégantes et raffinées mariant douceur et féménité, un parfum subtil alliant une envolée de fleurs à un sillage audacieux de senteurs boisées et chaleureuses.